Vous souvenez-vous de ce que vous faisiez pendant le confinement ? Après avoir lu tant d’articles ces derniers temps nous remémorant cette période, je suis allée regarder dans mes archives.
J’appartenais à un groupe “Whats’app” constitué de copines de l’Atelier dessin. J’avais proposé que chaque semaine l’une d’entre nous lance un thème et que nous partagions ensuite nos créations. Je me souviens tout particulièrement du thème “revisiter nos autorisations de sortie”, ces petits papiers que nous imprimions et remplissions à la main, et qui trainaient partout à la maison. Nous avions fait preuve d’une créativité débridée …
Je me souviens du beau temps et du temps passé à regarder les fleurs éclore; je me souviens de mon amie Sabine qui prenait tous les matins une photo de son cerisier.
J’ai peint, collé, fait des montages avec mes peintures et mes photos alors que je venais juste de rentrer d’Inde.
Et puis j’ai peint des fleurs, je les ai découpées et j’ai décoré la maison.
Je ne me souviens plus très bien comment, mais peu de temps après j’ai participé à un concours organisé par la Maison Baccarat, et j’ai vu certaines de mes fleurs intégrer une décoration éphémère de la boutique, place des Etats-Unis..
Drôle de temps et joyeux souvenirs, la vie quoi !
Je vous souhaite une belle semaine, une semaine qui nous amène tout tranquillement vers le mois de mai !
À jeudi prochain,Virginie L/ La Vie en Lumières
Je me souviens… Oh la la, tu en soulèves des souvenirs et c’est bien utile car cette période a brouillé nos repères temporels.
Ces bouquets de fleurs sont magnifiques et ont bien méritées d’être mises en lumière par Baccarat. Il faut quand même avoir un sacré ressort créatif pour transmuter cette période anxiogène dans de si beaux objets. Félicitations à l’artiste et merci de nous faire revivre ses moments en nous connectant à la beauté et l’espérance du printemps
A l'image de la caméra de l'ORTF dans les années 1950, Virginie explore le temps !
En y mettant de la couleur - la télévision était encore en noir et blanc - et des fleurs en papier-carton dont je me rappelle bien la présence sans les avoir vues.
Pendant le confinement, j'ai cultivé mon jardin, tel Candide. Je n'y ai jamais passé autant de temps, sans utiliser aucune autorisation de sortie, limitant mes déplacements à cet espace qui représentait toute la vie.
Une vie tout à fait suffisante au printemps, où chaque matin apportait son lot de découvertes, et chaque heure de la journée une lumière différente. Il faisait tellement beau en Provence.
Contrairement à Virginie, je n'ai fait preuve d'aucune créativité, participé à aucun challenge, je n'ai pas écrit une seule ligne ; regarder l'herbe pousser et les fleurs éclore me suffisait.
Et j'ai sans doute beaucoup cuisiné, organisé des services de livraison de victuailles pour notre survie familiale, et coordonné la livraison de denrées aux étudiants confinés sans moyens dans les cités universitaires voisines.
Dans les photos de mon téléphone, il n'y a que des fleurs ... du jardin. Pas un papier qui traine !
Bonne semaine !