Pour aller sur l'île de Victoria, depuis le port de Vancouver, c’est 1h30 de ferry. Les US ne sont pas loin, et nous frôlons la frontière.
L’île de Vancouver ? 4 fois plus grande que la Corse …. même seule une partie de l’île est accessible en voiture et/ou à pied …. c’est du sauvage ! La nature est partout, parfois un peu apprivoisée par l’homme, jamais domestiquée.
Victoria, la capitale aux accents british, est super mimi, avec ses maisons victoriennes ou hyper modernes.
Première expérience très civilisée : prendre le thé at the Empress, une vraie grande expérience pour les thés proposés, le cadre et pour la carte, que je vous laisse savourer des yeux (oui nous avons tout mangé !, si, si !!)
Ensuite, direction la côte ouest, pour humer le pacifique. Pendant 4 jours, nous avons eu du grand beau temps, nous demandant d’où venait cette fausse réputation de climat humide et pourri, on a mieux compris après !
À nous les immenses plages de sable fin (on s’en fiche un peu du sable fin, car je ne me suis pas baignée), les baies grandioses alternent avec des petites criques, les hautes montagnes en toile de fond, imaginez un peu ...
Et partout du bois flotté, mais pas comme sur nos plages; ici ce sont des troncs, des arbres entiers qui jonchent la plage. Par beau temps, le pacifique est bleu azur, seul le type d’ arbres nous rappelle la latitude, 49 degrés nord.
Les deux stations célébrissimes pour les surfers, Tofino et Ucluelet, cherchent désormais à éviter toute pub, pour ne pas attirer trop de monde.
Et juste derrière le Pacifique, la forêt humide ou pluviale (encore un anglicisme …), une des zones tropicales les plus humides du monde ( d’où la pluie et le brouillard fréquent), et qui est aussi un poumon vert.
Se promener dans la forêt, c’est le mal de tête assuré : faut toujours lever la tête pour essayer de voir le sommet des arbres, certains atteignant 74 m de hauteur, mais c’est un moindre mal, vu le nombre d’ animaux sauvages qui s’y baladent. Le spectacle est hallucinant et spectaculaire !
Autant vous dire que nous n’avons vu ni ours (12 000 sur l’île quand même), ni baleine, seulement les plus grosses limaces, mais IMMENSES. Ah oui, et aussi des biches dans les rues de Victoria …
J’avais refusé la solution camping … à cause de la météo, à juste titre !! J’ai adoré faire l’expérience du châlet en bois au fond des bois et de la tiny house sur la côte est de l’île. Mais le must, c’est de se tromper dans l’organisation, et se retrouver sans toit une nuit, atterrir dans un sublime resort en bord du pacifique, une chambre les pieds dans le sable. Mais entre nous, que le pacifique peut être bruyant ….:)
Je vous souhaite une belle semaine, je ne m’essaye plus aux prévisions météo, et je vous dis à jeudi prochain, Virginie L
génial ce voyage ! Merci pour la découverte et tes dessins qui paraissent eux aussi bien différents
Fan fan et encore fan. Merci pour cette étape lointaine et dépaysante !