Cette semaine, je voulais vous partager un texte lu dans un livre sur le peintre Hokusaï.
“Dès l’âge de 6 ans, j’ai pris l’habitude recopier des images ; arrivé à la moitié de cent, j’avais déjà réalisé de nombreux dessins, mais rien de ce que j’ai publié avant soixante-dix ne vaut vraiment d’être pris en considération. À soixante-treize ans, j’ai enfin à peu près compris la quintessence des oiseaux, des bêtes sauvages, insectes, poissons, et la substance des herbes et des arbres. À quatre-vingts ans, je continuerai donc à progresser et à quatre-vingt-dix je pénétrerai au plus profond des choses ; à cent ans j’atteindrai l’indicible et à cent dix ans, chaque point chaque ligne sera la vie même. Que ceux d’entre vous qui vivront assez longtemps vérifient mes paroles. “
Katsushika Hokusaï
En peinture, l’étang de Cucuron, sans aucun rapport avec le texte, juste pour le plaisir de vous partager cet endroit merveilleux !
Belle semaine à vous et à jeudi prochain.
Virginie L / La Vie en Lumières
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Voici une perspective réjouissante qui fait de la montée en âge une montée en qualités d’observation, de compréhension, d’appréciation et de saisie de la beauté qui nous entoure. Une montée en sagesse, en maîtrise du geste, en capacité d’agir au monde qui ne trouve de limites que dans celle des personnes en mesure de l’observer. Ici pas d’obsolescence programmée, pas de naufrage annoncé mais une inscription dans une perspective d’éternité d’un quotidien fait d’une persévérance dans l’accomplissement d’un geste. Cela me fait penser à « Perfect days ». En nettoyant les toilettes publiques tous les jours avec une telle ardeur, ce monsieur est entré dans l’éternité de nos mémoires et emporte avec lui tous ses collègues qui sont maintenant photographiés par des gens qui affluent du monde entier pour les voir réaliser leur oeuvre d’hygiène. Alors merci et longue vie à la Vie en lumières !
Quelle sagesse, c’est vrai qu’avec l’âge la valeur des choses, la perception de la beauté et de l’instant change, l’envie peut être aussi de fixer / transmettre grâce à l’art…
Trop tentant de revoir Cucuron ! La douce musique de l’eau et sa fraîcheur relative dans la chaleur, les couleurs et l’ombre salvatrice